Défense des victimes de maladies environ-nementales

POUR L’ACCES LIBRE ET GRATUIT AUX TRAITEMENTS

DES INTOXICATIONS CHIMIQUES CHRONIQUES

POUR L’INTRODUCTION DE LA MEDECINE ENVIRONNEMENTALE EN FRANCE

DANS L’ENSEIGNEMENT ET LA PRATIQUE HOSPITALIERE

Nous, malades intoxiqués aux polluants chimiques d’origine anthropique ; intoxiqués indirectement par le biais d’une contamination environnementale de l’eau, de l’air, des aliments, due aux rejets industriels, aux biocides utilisés dans l’agriculture ; ou intoxiqués directement par le biais de produits pharmaceutiques (amalgames dentaires, conservateurs vaccinaux, etc.), par le biais de produits de consommation (ampoules, bois aggloméré, etc.) ;

Empoisonnés par les métaux lourds, les hydrocarbures, les organochlorés (notamment le mercure, l’arsenic, le plomb, le cadmium, l’étain ; le PCB, DDT, dioxines) ; empoisonnés par des produits chimiques connus pourtant depuis longtemps pour leur dangerosité et leur toxicité prouvées par des études d’envergure internationale ; empoisonnés par des produits qui ne sont pas retirés de la consommation et sont toujours utilisés malgré les demandes répétées des associations environnementales ;

Malades intoxiqués qui souffrons de nombreux symptômes, de syndromes établis, ou de pathologies déclarés, qui nous conduisent à des difficultés dans notre vie quotidienne, à de réels handicaps, et qui a conduit certains à la mort ; maladies qui ont eu une incidence dramatique sur notre vie professionnelle et personnelle ;

Prenant exemple sur les pratiques thérapeutiques de nombreux autres Etats : Allemagne, Grande-Bretagne, Belgique, Espagne, Etats-Unis, entre autres ; ces pays pratiquant les désintoxications depuis de nombreuses années, et par des méthodes éprouvées ; ces pays remboursant ces soins, et mettant en libre accès les traitements en pharmacie ;

Nous revendiquons aujourd’hui d’accéder au strict minimum de nos droits légitimes, en tant que malades, mais surtout en tant que victimes :

1- Nous exigeons la reconnaissance officielle des intoxications chroniques par le Ministère de la santé. La reconnaissance de leurs conséquences concrètes sur la santé : atteintes des systèmes nerveux, endocrinien, immunitaire, entre autres. La reconnaissance officielle de l’implication majoritaire des polluants dans le déclenchement de pathologies graves : maladie d’Alzheimer, Parkinson, cancers, scléroses, diabète, maladies auto-immunes comme la maladie de Crohn, autisme, etc. La reconnaissance officielle de l’origine toxique des maladies présentées comme « nouvellement apparues » : fibromyalgie, syndrome de fatigue chronique, syndrome MCS, etc.

2- Nous exigeons, pour les cas les plus graves, d’avoir accès aux traitements adaptés en Centres antipoison, qui ne reconnaissent et donc ne traitent que les intoxications aiguës. D’avoir accès immédiatement, pour les cas moins graves, dans tous les hôpitaux de France, à des traitements de désintoxication chimique, incluant des traitements par chélation en intraveineuse.

3- Nous exigeons d’avoir accès immédiatement, dans chaque laboratoire de France, à des analyses toxicologiques fiables dites « tests de provocation par chélateur » ; analyses qui ne sont absolument pas pratiqués, ni dans les laboratoires d’analyses médicales, ni même dans les Centres antipoison.

4- Nous exigeons d’avoir accès immédiatement, dans toutes les pharmacies de France, aux traitements de désintoxication chimique pouvant être pris à domicile, et pouvant être prescrits par les médecins généralistes.

5- Nous exigeons la gratuité des soins, par le remboursement à 100% des Caisses d’assurance maladie, le coût de ces soins étant inaccessible, sans ce remboursement, à la grande majorité des malades. Nous exigeons également la gratuité des médicaments complémentaires (vitamines, etc.) aux traitements principaux par chélation, et qui sont indispensables à son bon déroulement.

6- Plus globalement, nous revendiquons l’introduction immédiate de la médecine environnementale en France, incluant l’enseignement en facultés de médecine, et l’application dans la pratique hospitalière.

7- Nous revendiquons également un traitement décent des malades atteints d’intoxication chronique, ce qui n’est pas le cas à l’heure actuelle : les humiliations infligées par le corps médical, en déclarant tous les cas d’origine psychiatrique, ou l’abandon des malades à leur sort. Maltraitances psychologiques, qui, additionnées aux souffrances physiques dues aux intoxications, ont pu conduire les malades vers la dépression, voire le suicide.

Sans ce minimum de reconnaissance de nos souffrances, et de nos besoins thérapeutiques, comme n’importe quels autres malades, et afin d’accéder à des traitements, nous serons dans l’obligation de mettre en cause les responsables de la destruction de nos vies : ceux qui ont introduit ces polluants dans nos corps, à notre insu, intoxiquant par là aussi nos propres enfants.

C’est-à-dire : les industries chimiques, les industries pharmaceutiques, les personnes publiques défaillantes qui n’ont pas protégé les citoyens malgré des alertes quotidiennes, et qui ne les ont pas informés des dangers dont ils avaient connaissance.

Espérant que vous tiendrez compte de nos revendications, en tant que malades et victimes de l’attrait de profits industriels et pharmaceutiques trop faciles, de l’aveuglement des autorités sensées nous protéger, et du corporatisme du monde médical ; espérant que vous comprendrez la situation extrêmement difficile dans laquelle nous sommes cantonnés (soins à l’étranger et très coûteux, incompréhensions diverses, mises à l’index, etc.) ; et espérant que vous comprendrez que cette situation est d’une gravité alarmante par son ampleur (chaque français peut être un jour concerné), veuillez recevoir nos salutations respectueuses.